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Actualités santé

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Après la pirogue, bientôt l’avion sanitaire.

Après la pirogue, bientôt l’avion sanitaire.

Depuis le mois de mars, une pirogue sanitaire du CHU de Guyane navigue sur le Haut-Maroni. Trois fois par semaine – les lundi, mercredi et vendredi – elle conduit les habitants des villages amérindiens ayant un rendez-vous de santé vers le bourg de Maripasoula. Cela peut être pour une consultation à l’hôpital de proximité, pour des médicaments à récupérer à la pharmacie, pour un rendez-vous au centre médico-psychologique, à la CGSS, à la PMI ou encore dans les établissements médico-sociaux de la commune. Le départ est donné à 7 heures d’Antecume Pata et le retour du bourg de Maripasoula a lieu à 15 heures.

Le succès est au rendez-vous puisqu’un peu plus de sept personnes l’utilisent à chaque voyage. Ce chiffre est en constante augmentation depuis le démarrage. La très grande majorité des usagers l’utilisent pour se rendre à l’hôpital de Maripasoula. Suivent ceux se rendant à la pharmacie. Mais l’Agence régionale de santé, qui finance ce projet, constate que les autres motifs sont également en hausse. Si ce succès se confirme, cette expérimentation sera déployée autour des deux autres hôpitaux de proximité de Grand-Santi et de Saint-Georges, pour les habitants de ces secteurs. L’objectif est de mailler les CDPS aux hôpitaux de proximité par pirogue, à chaque fois que c’est possible.

Après avoir lancé sa pirogue sanitaire, le CHU s’apprête à lancer son avion et son hélicoptère sanitaires. Cette fois-ci, l’objectif est de mailler les trois hôpitaux de proximité aux hôpitaux du littoral, à chaque fois que ce sera possible. L’avion aura une capacité de sept passagers minimum et l’hélicoptère de cinq passagers au moins. Ils serviront pour des transports non urgents :

  • Des habitants des communes isolées ayant des rendez-vous dans les hôpitaux du littoral ;
  • Des femmes enceintes devant rejoindre une des trois maternités ;
  • Des professionnels de santé partant en mission dans les hôpitaux de proximité ;
  • Du fret, qu’il s’agisse de médicaments ou d’appareils médicaux à envoyer dans les communes isolées ou de prélèvements biologiques à envoyer sur le littoral pour analyse.

La ou les compagnies qui déploieront cet avion et cet hélicoptères sanitaires seront désignées par appel d’offres, pour neuf ans. Le CHU sera ainsi moins tributaires des capacités des compagnies aériennes ou encore du niveau des fleuves, comme cela avait été le cas durant les grandes vacances 2023. L’objectif est une mise en service avant la fin de l’année.